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ASSOCIATION DES HABITANTS DU QUARTIER PAJEAUD A ANTONY

 

 

 

 

 

 

  LES CHANTIERS SNCF

 

 

 

 

 

 

 

 

    ARTICLE LE PARISIEN SUR LE PASSAGE A NIVEAU D’ANTONY :

 

 

 

     Chantier SNCF à Antony : les riverains craignent encore trop le bruit

 

      le 10 février 2019 

 

 

Le démarrage des travaux de suppression du passage à niveau Fontaine-Michalon est imminent. Mais leur protection phonique ne satisfait pas le voisinage, ni la mairie.

 

 

 

 

 

 

 

Antony, samedi 9 février 2019. Quelque 150 personnes ont manifestésamedi en fin d’après-midi devant la gare contre les travaux de suppression du passage à niveau de Fontaine-Michalon avant de se diriger vers une réunion publique de la SNCF. LP/Anissa Hammadi

 

 

 

 

 

Par Anissa Hammadi

Le 10 février 2019 à 16h39

 

 

Les protections phoniques autour les travaux qui vont démarrer pour la suppression du passage à niveau dans le quartier Fontaine-Michalon, à Antony, ne sont pas suffisantes. C'est l'avis des quelque 150 personnes riverains et élus, qui ont défilé samedi soir aux abords de la gare, avant une réunion publique de la SNCF.

« Nous ne sommes pas contre le projet, mais pour qu'il se fasse dans de bonnes conditions », résume un manifestant. Sandra, entourée de ses deux fils, habite à trente mètres du futur chantier. Elle ne s'inquiète pas seulement du bruit mais aussi « de l'impact sur la vie du quartier ».

 

 

 

 

 

Un chantier de trois ans

Car les travaux sont assez lourds : la SNCF prévoit de surélever les voies d'1,10 mètre et de les déplacer d'une quinzaine de mètres afin de permettre une circulation routière souterraine. Un passage pour les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite sera aussi créé sous les voies.

Estimé d'abord à 24 M€, le projet coûte 27,3 M€. Il est financé par la région Île-de-France (34,25 %), l'Etat (25 %), SNCF Réseau (25 %) et le département des Hauts-de-Seine (15,75 %). Et surtout, le chantier devrait durer trois ans, de jour comme de nuit.

 

 

 

Moins de travaux de nuit, des bâches, du double-vitrage

La SNCF a multiplié les mesures pour limiter le bruit pendant les travaux, comme l'avait notamment demandé le maire (LR) d'Antony, Jean-Yves Sénant. Des bâches acoustiques seront posées autour des engins bruyants et le « cri du lynx » remplacera l'habituel bip de recul strident. L'entreprise s'est aussi engagée à doubler le vitrage des fenêtres dans les logements les plus exposés.

Le collectif de riverains a reconnu « des efforts » de la part de la SNCF sur « la transparence et l'information » du projet, ainsi que sur la réduction du nombre de nuits bruyantes (36 en 2019, 15 en 2020 et 11 en 2021). Mais pour eux, c'est loin d'être suffisant. Ils demandent la quasi-totalité des travaux de jour et une protection des riverains élargie, avec isolation phonique des bâtiments et prolongement des écrans antibruit.

 

 

 

Le maire a refusé de lancer les travaux

Si la réunion publique a été aussi tendue et agitée, c'est aussi parce que le préfet a signé lui-même l'arrêté autorisant le lancement des travaux. Alors que le maire (LR) Jean-Yves Sénant avait refusé de le faire…

« Nous étions en négociations, on touchait presque au but, regrette l'intéressé. Le préfet n'a pas voulu attendre, sans doute sous la pression de la SNCF ». Le périmètre initial de protection phonique de 40 m autour du chantier - « ridicule » selon le maire - a été élargi à 250 m, mais la pose de double vitrage a été limitée aux chambres à coucher.

 

 

 

Toutefois, le calendrier reste flou. « Je crains que la SNCF ne commence les travaux avant d'avoir posé la moindre protection. Les habitants devront souffrir de nombreuses nuits », s'inquiète le maire, qui affirme déjà qu'il ne « signera pas la dérogation des travaux de nuit tant que les doubles vitrages ne seront pas posés ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière Mise à Jour BJ 18/11/2020